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Je connais la musique de Berverly Jo Scot depuis peu.
J’avais entendu par hasard sur une radio son duo avec Arno, le super mix de La fille du Père Noël couplé à Jean Genie de Bowie, mais sans vraiment retenir le nom de l’interprète.
Ensuite, plusieurs publicités dans Crossroads avaient éveillé mon attention, surtout les concerts hommages à Janis Joplin.
Et puis cet été son label, DIXIE FROG, vend sur le web son double CD live Run & Cut 10E
La voix, la musique, les reprises me donnent envie d’aller la voir de visu
Et c’est ainsi que par ce premier beau soir d’automne, je prends la route de Soisy-sous-Montmorency où la dame donne concert dans le cadre du festival BLUES en VO.
La salle est un ancien gymnase où des chaises sont installées, les deux premiers rangs étant "réservés" aux notables du cru qui brilleront par leur absence (ben oui le notable par hypothèse n’écoute pas de blues).
Début de concert avec une Beverly blonde habillée aussi mal qu’une Américaine peut l’être.
Du groupe qui a enregistré le live, ne semble subsister que Gaëlle Mievis au chœur et Marcus Weymere aux drums, le reste du groupe se composant, d’un clavier et d’un guitariste et un bassiste venant de l’Atlas
Le démarrage est (un peu trop) conforme au CD avec une superbe version de Light That Tried, mais les mots pour introduire la cover du Sud de Nino Ferrer sont exactement les mêmes.
L’acoustique bien sur n’est pas extraordinaire, et le concert déroule tranquillement sans vraiment décoller malgré de superbes chansons (Tennesse Dreams, Little Girls…)
Mais Beverly est une chanteuse qui sent son public, et elle lui demande de s’approcher, de remplir les chaises désespérément vides des premiers rangs alors qu’une partie des spectateurs est tassé au fond de la salle, au mieux encore de rester debout devant la scène.
Eh oui cette musique définitivement s’écoute debout, pas engoncé sur une chaise, les spectateurs renvoyant leur énergie sur la scène.
Et le concert change d’âme, les musiciens se lâchent, Beverly bouscule sa set-list, joue plus rock, le solos sont plus incisifs, chacun accélérant le tempo.
La chanteuse enchaîne les morceaux joue aux Ikettes avec Gaëlle ( superbe dans son jeu de scène et ses contre chants), et balance un medley des chansons de Janis Joplin.
Deux rappels avec un gospel, pour presque deux heures de musique.
Dommage que le concert a mis un peu de temps à décoller mais BJS est une superbe chanteuse, même si son groupe semble un peu plus faible que sur le CD.