TOM PRINCIPATO AU NEW MORNING

  Le New Morning est loin de faire le plein pour la nuit blues de ce début de printemps qui réunit deux guitaristes américains, Tom Principato et Sherman Robertson.

Tom arrive avec son éternel panama et dans un look très sun on the beach, pantalon de toile et chemisette, accompagnement classique basse/batterie plus un percussionniste invité.

Il porte sa Fender un peu comme Clapton, mais son jeu est plus proche de celui de Roy Buchanan.

Beaucoup de morceaux de Guitar Gumbo, son dernier CD mâtiné de références à New Orleans, un son excellent, mais on regrette l’absence de trame sonore, de construction des morceaux, la section rythmique assurant sans plus, mais sans permettre au guitariste d’aller chercher ce qu’il a de meilleur dans son jeu de guitare, l’absence d’un clavier se faisant cruellement sentir.

C’est roots, mais le public clairsemé pénalise le show, même si Principato se marre tout le temps.

Au final un show agréable, mais seulement agréable justement, avec un groupe sympa, le genre que l’on rencontre dans les clubs de blues de Chicago ou du Sud pour passer une soirée sympa et sans prétention.

Avec tout cela il se faisait bien tard et j’ai loupé Sherman Robertson, qui rôdait dans le salle pendant le show de son collègue.