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Dur, dur la version de Krzysztof Warlikowski de ce classique de Teennesse Williams.

Déjà, cette pièce archi connue a été vampirisée par l'immense prestation de Marlon Brando dans le film.

Ici, Blanche-Isabelle Huppert, dès la scène d'ouverture apparaît comme une névrosée de première, aidée par des  renforts de vidéos et sons démultipliés, et globalement elle passe son temps à se changer (merci les grands couturiers), à faire sa toilette et à boire du coca (je ne savais pas que ce breuvage avait un tel effet alcolique).

Sinon, Andrzej Chyra qui reprend le rôle de Brando est aussi sensuel et sexy qu'une pince Monseigneur, l'adaptation (pour faire intello?) est truffée de tas d'extraits de différents auteurs, et la voisine du couple pousse la chansonnette.

Quelqu'un qui ne connaît pas la pièce d'origine, ne doit rien comprendre à l'intrigue, mais peut-être justement que cette version n'est pas réalisée pour être vue par tous les Stanley de la terre, mais réservée à quelques bobos parisiens (de préférence homo) qui peuvent apprécier la nudité de quelque garçon et fille ( ce qui n'apporte rien à l'intrigue, mais qui parle de compréhension de l'intrigue?).

Alors que l'oeuvre originale joue sur l'attirance sexuelle de Blanche pour son beau frère et sa déchéance tant physique, qu'intellectuelle, Isabelle Huppert surjoue la folle complètement allumée, mais aucune sensualité ne ressort de sa prestation, et on comprend mal pourquoi elle et Chyra tombent dans une passion qui se veut torride.

Ajoutons à cela des chansons qui ne font pas avancer l'intrigue et on se se dit qu'il ne reste pas grand chose de Teennesse là dedans, ce dernier préférant certainement finir au bar en tête à tête avec une bouteille de Jim Bean que de supporter l'adaptation foireuse d'une de ses meilleures oeuvres.

 

 

Tag(s) : #DIVERS
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