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401224-216989-jpg_264484_434x276.jpgUn cochon était dans le ciel de Londres le 26 septembre 2011

35 ans après celui qui avait dérivé et s’était retrouvé dans un champ du Kent
La centrale électrique (Battersea Power Station) est maintenant désaffectée, mais elle est toujours imposante, et de revoir le cochon entre les cheminées…….

Donc les remaster de Pink Floyd

Pas facile de s’y retrouver. Je crois que je vais me laisser tenter par le coffret Wish you Where Here, peut être le Dark Side Of the Moon.soit en coffret soit en double avec la version live de Wembley 1974 multi-piratée.
The Wall sur que non j’ai jamais aimé.
Et puis Animals.
Album charnière qui matérialise la prise de pouvoir de Waters et de ses concepts nébuleux

Celui là,inspiré du livre de George Orwell La ferme des animaux qui raconte une révolution communiste dirigée par des animaux dans une ferme avec aussi des relents de1984 du même auteur, reste encore acceptable même si les métaphores sont à la truelle.
On est loin du Pink Floyd planant des débuts, loin de l’envol de Meddle, loin des bruitages de Dark Side of the Moon, mais dans la continuité de l’évolution amorcée dans Wish You Were Yere, car après une courte intro acoustique on entre dans le vif du sujet avec Dogs.
Musique violente, la guitare de Gilmour atteint des sommets, une intensité dramatique exceptionnelle bien rendue par le remaster, les claviers de Wright sont superbes dans les intros et Mason prouve que sans être un génie des drums, il sait pousser le tout.
Mais on retient surtout cette puissance, la guitare qui s’impose, au détriment presque de l’électronique, ce disque est certainement un des meilleurs du groupe, et la tournée mondiale qui suivra donnera de superbes shows , mais il ne connaître pas le succès planétaire de ses deux prédécesseurs.
Le remaster apporte à un niveau d’écoute normal, une clarté dans les instruments et les cris des animaux sont bien rendus, on croirait que les cochons mangent dans la pièce à côté !
En pleine période punk la violence des sons et des mots ont certainement fait pâlir encore Johnny Rotten !

C’est aussi le chant du cygne, la dernière fois où Pink Floyd est un vrai groupe de quatre individus avant les délires de Waters, et le concept boursouflé et prétentieux de The Wall.

Cela faisait des années que je n’avais pas écouté Animals, préférant les versions live des boots par exemple.
Mais ce disque s’est bonifié avec le temps.

13170310

Tag(s) : #MUSIQUE
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