Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

  es2

Retour dans un Palace rénové pour un concert très « parisien d'Emmanuelle Seigner.
Après une première partie rapide et insipide, elle arrive en chemise à carreaux de bûcheron, pantalon serré noir et un chapeau dont elle coiffera rapidement son guitariste.
Formule simple basse/guitare/batterie et un premier morceau clin d’œil au résident Suisse forcé avec le thème de Rosemary's Baby.
Nous sommes très proches de la scène et on sent le trac en début de concert, qui s’écoule dans un style variété française pas vraiment emballant.
Certes c’est une actrice, elle sait bouger, mais on sent qu’elle ne se lâche pas vraiment, sa voix étant un peu limite même sur Le Fantôme.
Et puis au bout d’une demi-heure, elle nous fait une reprise de Femme Fatale, pas la sienne, celle du Velvet.
Guitare vénéneuse, Emmanuelle revisite Nico et Lou Reed et le show change d’ambiance, le groupe joue bien et l’enchaînement de plusieurs titres en anglais, plus rock, puis d’un cover de On nous cache tout, on nous dit rien du père Dutronc, dynamitent le Palace.
Fini les approximations du début, c’est un autre concert là, plus rock, plus sauvage, Emmanuelle se lance, prend des risques, fouette le plancher avec son fil de micro, fait chanter le public.
Déjà la fin, rappel avec un morceau qui figurera sur un futur CD d’un chanteur polonais, et puis Dingue pour atomiser tout le monde.
Deuxième rappel, une deuxième version de sa «Femme Fatale», mais celle du Velvet jouée quelques minutes avant est d’une autre trempe.

Set un peu court, mais la jolie actrice s’en sort bien, étant toutefois plus à l’aise dans un style Velvet sombre et grondant que sur des bluettes françaises.

es 1

 

PHOTOS DE rockerparis.blogspot.com

es 3

Tag(s) : #MUSIQUE
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :