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Attention, attention, on va parler de Point Blank, du retour de Point Blank du live Reloaded de Point Blank, du concert du15juin de Point Blank à Disneyland.

Point Blank, c’est comme un western de John Wayne, Point Blank c’est le Texas, le Sud, la winchester de Josh Randall dans Au nom de la loi, les bars enfumés du Texas, le chapeau, le colt à la ceinture, les verres de mauvais alcool descendus cul sec, les bras de fers sur les tables qui débordent de canettes de Bud vides, la poussière quand le pick-up stoppe pour faire le plein d’essence, la frontière avec le Mexique.
Des clichés ?
Allez donc traîner du côté de Houston un vendredi soir dans un bar.
Point Blank deux premiers albums immaculés, qui sentent bon tous les clichés comme ils disent, mais deux albums gravés au plus profond de la mémoire de ceux qui ont succombé. Je vais pas vous raconter l’histoire, je suis pas Alain Decaux.
Deux albums parfaits, deux brûlots du Deep South, un chanteur parfait, des guitares qui crachent des riffs et des solos brûlés par le soleil du désert, une section rythmique qui plante les clous où il faut, ensuite les autres productions s’adoucissent pour tenter de passer en radio FM (quel malheur!) mais les pistoleros ont une curieuse façon de devenir commerciaux, en reprenant Higway Star de Deep Purple par exemple.Bref malgré un mini-hit (Nicole), les quatre autres disques sont moyens, comparés aux deux premiers.
Pas de live officiel, le groupe se sépare victime d’un management commun avec ZZTOP qui eux foncent vers la gloire.
Les aficionados connaissent toutefois le show d’Atlanta de septembre 1979 diffusé sur la FM US qui est une vraie tuerie.
Fin de l’histoire ?
Nostalgie des années de jeunesse ?
Radotage de presque vieux sénile ?
 Ah , ah ah ils se sont reformés, quasiment le line up d’origine, pas Kim Davis qui a rangé ses pistolets, mais Rusty Burns, John O’Daniel qui pendant les années de silence s’est maintenu la voix au bourbon, Philipp Petty et Buzzy Gruen continuent d’enfoncer les clous, et Buba Keith et Jeff Williams qui eux ont fait partie du second line-up.
Cerise sur le gâteau, Buddy Whittington, première gâchette chez Monsieur John Mayall, n’a pas oublié sa terre natale et tient la guitare. J’ai déjà eu l’occasion de dire beaucoup de bien de Buddy, alors sa présence dans le groupe est un must !
 Fini de rigoler là, la plupart des morceaux du live Reloaded enregistré le 17/09/2005 à Fort Worth (Texas pour les ignares) sont extraits des deux premiers brûlots (Y sont pas fous les texans)avec un saupoudrage des quatre suivants.
Première constatation, c’est un peu moins speed que les originaux mais c’est toujours brut de décoffrage, et live en plus et dès Back in the Alley, le père O’Daniel doit être l’héritier de Jack, sa voix est furieusement heavy et puis les guitares, les guitares, Rusty Burns le gaucher diabolique s’est fait un look de ZZTOP ( à moins qu’au Texas tous les guitaristes de rock naissent avec une longue barbe ?) Moving ensuite, bon je cite pas tous les morceaux, mais que c’est bon de se mettre entre les oreilles Uncle Ned, Stars & Scars, Lone Star Fool.
Un festival de guitare, mais pas du bavard, pas de solos interminables qui endorment, non non, du concis, du brut, du qui pète, du qui éclate entre les deux yeux.
Point Blank fait partie des groupes que je ne pensais plus jamais voir en live, alors autant vous dire que le quinze juin, je mets mon tee-shirt bleu avec les chapeaux de cow-boy, acheté à Houston, et je serai dans les premiers rangs pour un concert qui s’annonce G E A N T (et en plus c’est gratuit)
Tag(s) : #MUSIQUE
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