QUI C'EST CELUI LA ?

 A l’occasion d’une discussion avec JPK, Le Breton des Carpates, nous avons évoqué Pierre Vassiliu. Il convient de préciser que le JPK est un fan absolu de chanteurs français des seventies, il vous sort de mémoire et sans avoir recours à quelque substance (quoique le Côte de Bourg l’aide) la discographie de Richard Gilly, Bernard Ilouz avec et sans Decuyper et Claude Puterflam, et je passe les œuvres complètes de Nicolas Peyrac.
Le père Vassiliu est surtout connu pour Qui c’est celui là ? mini hit, mais l’ensemble de son répertoire vaut mieux. Mélange subtil de textes, de contrepèteries, puisant dans les racines de la France profonde et d’air du temps (le mouvement hippie) le Pierrot a pondu avec l’aide de superbes musiciens, tel le fameux guitariste Claude Engel d’excellents chansons.
 Ma préférée, Une fille et trois garçons, ode à l’amitié, la tolérance, la curiosité de l’autre et puis Marie en Provence, quand il écrit loin de sa belle, le surprenant J’ai trouvé un journal dans le hall de l’aéroport, Comme j’en aie envie où il «décrit» ses dernières volontés, Dans ma maison d’amour, beaucoup de ces titres se trouvant sur le 33t Je suis un pingouin sorti en 1974.
 Bon je fais vite mais la musique de Vassiliu a fait plein d’autres choses c’est lui qui a repris Hasta Siempre Commandante, en hommage au Che, La femme du Sergent au début de sa carrière…..
Et puis si vous souhaitez plus d’infos demandez à JPK !

Comments

[Michel]

Et ben voilà, il répond notre JPK, et en plus c'est du sérieux, du lourd, du concret, du qui tache la nappe du dimanche ! !Et il s'énerve vite le Breton des Carpates sur l'industrie du disque et tout et tout, vous mettez 1 euro et pan une rafale de JPK.Reviens quand tu veux on t'aime !

[JPK]

Demat,
Seventies, seventies ! à la principale différence près que certains d’entre eux ont largement dépassé le cap de ces belles années d’antan. A preuve, il n’y a rien de plus actuel que le dernier album en date (des années d’ordinaire/2002) du talentueux Richard Gilly. Il n’y a rien de plus abouti que le dernier opus de l’ami Nicolas Peyrac (Vice Versa/2006). Et puis le superbe Pierre Pingouin Vassiliu, le Pierrot d’alentour de lune qui est aussi magique en 2006 (Pierre Précieuses) qu’il ne l’était tout au long des années 70/80. Il nous a pondu lui aussi des albums qui sont de véritables petits bijoux.
Et puis le JPK il vénère aussi quelques autres talents délaissés tel la plume affûtée d’un certain Allain Leprest. Enfin toujours un peu en marge des popstaracadémiquenloft and co qui font de leur nombre la pire diversité musicale qui soit. Messieurs les majors mercantiles, rien ne sert d’aligner en plus le blini de Mimie Mathy, la galette de Gérard Darmon et bientôt le nouveau Béart, enfin… la fille. Vous écrivez ainsi muse hic sans faute d’orthographe. Juste une faute de goût. Prévenez le patron d’Universal que dans le disque, ce n’est pas tant l’industrie qui chute que la qualité.
Kenavo.