Quelles leçons après le non?

152 jours de détention pour Florence & Hussein en IRAK

La semaine dernière le peuple français répondait massivement non au référendum, refusant ainsi le projet de constitution, après une campagne longue, informative et passionnée.

On pouvait légitimement espérer que des propositions émanant des différentes formations seraient lancées pour répondre à cette situation politique nouvelle.

Pourtant dès le lundi matin, la question était: qui sera le premier ministre De Villepin, Sarko, Douste, Mam...L'Europe était oubliée, Chirac parlait d"un nouvel élan, se décidant à sacrifier ce pauvre Raffarin, carbonisé depuis au moins un an.

Après, on a eu droit au deux premiers ministres, leurs mauvaises relations, puis à la composition du gouvernement, vaste jeu de chaises musicales, avec quelques sortants et peu de nouveaux.

Ce soir on ne parle plus de l'Europe, mais rassurez-vous bonnes gens le gouvernement travaille même le dimanche donc tout va bien.

Et l'Europe ? mais il va nous lacher celui là avec l'Europe? L'important c'est 2007 !

Enfin je suis rassuré, parcequ'avec Douste au Quai d'Orsay, on va être bien représenté.

Un Français se tord la cheville au Tibet, et hop Douste arrive le consoler avec sa bonne tête de gendre idéal, le mec qui le dimanche découpe le gigot en ruinant son costard ! Enfin tant qu'il nous ne déclenche pas une guerre !

Le PS aussi a tiré les conclusions du référendum en virant Fabius et ses potes de la direction.C'est la réponse de Hollande (ça va JPK ?) au peuple de gauche qui a majoritairement voté non hier.

De deux choses l'une: soit dès le début de la cmapagne, il écarte les socialistes qui, contre l'avis démocratique des militants défendent le non, soit il prend en compte la nouvelle donne et compose avec. Ici aussi, on ne parle plus d'Europe, mais d'ambitions pour 2007.

On se demande quels messages doivent envoyer les français pour être entendus des politiciens.