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Soirée de gala à l’Olympia, une légende de la musique américaine se produit, Ry Cooder, (chemise hawaïenne et bonnet), l’homme à la slide magique qui illumine Paris Texas de Wim Wenders, qui a joué avec des tas de musiciens de Captain Beefheart aux Stones, et curieux de toutes les cultures musicales, sera, par exemple, à l’initiative du Buena Vista Social Club.
Ses trois derniers albums, "Chavez Ravine", "My Name Is Buddy" et "I, Flathead", marquent un retour aux sources de la musique américaine.
A ses côtés Nick Lowe .et son look de comptable de la quincaillerie de l’Avenue de Breteuil (polo ocre, pantalon large et informe, cheveux blancs et lunettes), anglais jusqu’au bout des ongles, vieux complice de Ry (l’éphémère Little Village avec John Hiatt, Jim Keltner et Ry ) bassiste rockabilly, producteur des Damned, Pretenders, Dave Edmunds (Rockpile), Elvis Costello, Brinsley Schwartz
A la batterie Joachim Cooder look Chabal miniature, et on est vraiment en famille, car Juliette Commagère, copine du fiston chantera avec sa copine Alex Lilly , d’ailleurs elles deux , plus le fiston et deux guitaristes inaudibles ont assuré le première partie, dans le genre Fleetwood Mac du pauvre.
Le comptable anglais est au chant pour Fool Who Knows" (Little Village) qui ouvre le show, que c’est beau de regarder un guitariste de la tempe de Ry, pas de longs solos, mais une guitare mélodique, des lignes pures, une recherche constante sur le son, une économie de notes et de gestes, mais pourtant que c’est exaltant !
"Fool For a Cigarette", ensuite avec jeu de guitare tout en glissando, vibrations et crachotements. Cooder de sa main droite remonte sur le manche de sa guitare lance deux petits licks et hop..
Effet garanti
Ballade dans la musique américaine avec bottleneck sur Vigilante Man, puis ambiance mexicaine avec Chinito Chinito, où l’absence de l’ami Flaco Jimenez (pour cause de mal de dos) et de son accordéon se fait sentir.
Et le show continue, tranquille, peinard, avec des morceaux extraits des différents albums solos du Monsieur et aussi des compositions de Nick Lowe qui délaisse parfois sa basse pour une guitare acoustique.
Certes la formule trio a ses inconvénients, il manque un peu la couleur d’un sax ou d’un piano et dans le milieu du show, c’est un peu trop calme, d’autant que Ry ne fait aucun solo, mais juste des chorus de toute beauté.
Le show est court 1h30 rappels compris, mais le final est superbe avec (What's So Funny 'Bout) Peace, Love & Understanding suivi de He'll Have To Go et une version bourrée d’humour et de dérision de How Can A Poor Man Stand Such Times And Live.
Bon concert, trop court, avec un groupe qui gagnerait à être plus étoffé par instants, mais quelle claque de regarder Ry jouer (et Nick Lowe également).
Ry Cooder: Vocals, Electric Guitar
Nick Lowe: Vocals, Bass Guitar, Acoustic Guitar
Joaquim Cooder: Drums
Juliette Commagere: Vocals, Percussion
Alex Lilly: Vocals, Percussion
Set list (sous réserve)
Fool Who Knows (Little Village)
Fool For A Cigarette/Feelin' (Good Paradise & Lunch)
Vigilante Man (In the purple Valley)
Losing Boy
Chinito Chinito Chavez Ravine
Crazy 'Bout An Automobile (Every Woman I Know) (Borderline)
One Of These Days You're Gonna Pay (Nick Lowe)
Crying In My Sleep (Little Village)
Down In Hollywood (Bop Till You Drop)
The Very Thing That Makes You Rich (Makes Me Poor) (Bop Till You Drop)
Half A Boy And Half A Man (Nick lowe)
Little Sister (Bop Till You Drop)
One Meatball (Ry Cooder)
Teardrops Will Fall (In the purple Valley)
Jesus On The Mainline (Paradise & Lunch)
(What's So Funny 'Bout) Peace, Love & Understanding (Nick Lowe)
He'll Have To Go (Chicken Skin Music)
How Can A Poor Man Stand Such Times And Live (traditionnel /Ry Cooder)