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Le Point Ephémère au bord du Canal St Martin, est une des salles les moins agréables de Paris pour un concert. Espace confiné, surchauffé, pas facile d’accès, pas grand-chose à sauver. Aussi on attend dehors la fin de la première partie, (le chanteur a le look et la tenue de Francis Cabrel à ses débuts).
The Sheepdogs donc, groupe canadien adepte du southern-rock, nous propose un show d’une heure trente, avec deux guitaristes, un clavier, basse, batterie, les musiciens jouant également de la pedal-steel, du violon et du trombone. Impression mitigée, certes c’est plutôt sympa, mais la version en rappel de Ramblin’ Man de l’Allman Brothers Band patine un peu. Surtout, et malgré la volonté de varier les thèmes et les ambiances, les guitaristes retombent toujours dans les mêmes climats avec des solos un peu trop téléphonés. C’est dommage d’autant que le groupe est quand même déjà ancien (2006) et qu’il a sorti déjà quelques albums.
Certes, parfois, on entend de belles phrases de guitares, une légère influence du Marshall Tucker Band, mais les parties au violon et au trombone si elles ont le mérite d’être originales ne sont pas d’un bon niveau technique.
Au final un concert sympathique, mais pas vraiment marquant, avec un groupe qui devrait peut-être sortir des influences et des clichés southern-rock
Ewan Currie (lead guitar), Jimmy Bowskill (lead guitar, violin, pedal steel), Ryan Gullen (basse),Sam Corbett (batterie),Shamus Currie (trombone, keyboards, tambourine, guitar.[
