Austin présentée comme une des capitales musicales des USA est un peu décevante. Pourtant nous sommes installés dans le quartier « où cela se passe » à deux rues des clubs, mais si l’offre est abondante, on a la sensation de se retrouver dans Bourbon Street à Nola ou Beale Street à Memphis.
On va encore saluer Stevie Ray Vaughan et sa statue avec en arrière-plan la skyline, puis Antone’s autre endroit magique. C’est Alain Haynes qui joue un blues-rock bien mâtiné de Texas, mais dans la salle il fait un froid glacial (merci la climatisation) et le public est clairsemé, certes le show est à 18H30 mais l’assistance est maigre.
Le lendemain nous verrons Jimmie Vaughan au C-Boy's Heart & Soul là où son dernier album live a été enregistré. Je n’avais pas trop apprécié l’enregistrement qui date de 2016 et je confirme. En trio avec Mike Flanigin, aux claviers, trop présent, la musique fait presque édulcorée, les musiciens qui sont aave costumes et cravates (mais avec les santiags quand même) semblent engoncés dans un répertoire qui manque singulièrement de punch.
Enfin, petite visite à Austin City Limits avec la statue de Willies Nelson et le Moody Theater, mais la salle était fermée, pas de visites.
Et aussi, un petit musée sympa, dans l’ancien quartier noir, à proximité du Victory Grill, un ancien juke-joint, quelques fresques dans un quartier en rénovation.