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Je ne sais pas qui a eu l’idée de la file d'attente pour le concert de Francis Cabrel à l'Olympia mais on ne le félicite pas. La queue de spectateurs démarre sur le Boulevard des Capucines et s’étend jusqu’à la rue Auber via la rue Scribe. Du coup un mec avec un flingue peut se pointer et faire un carton juste en arrosant le trottoir.
Bon après on ne peut pas non plus demander d’être intelligent en période d’état d’urgence, ce n’est pas compatible.
On parvient quand même à entrer, on oublie la première partie, pour deux heures de Cabrel.
En forme le Francis, même si les chansons de son dernier album sont un peu en dessous (au niveau écriture) des précédents.
Le groupe est excellent, il faut dire que Monsieur Freddy Koella aux guitares c’est le top, et il nous fera des prouesses dans « Cent ans de plus ». Mais tout le groupe est bon avec trois choristes qui donnent une nouvelle vie aux morceaux anciens et qui accompagnent notre homme quand il est avec sa guitare acoustique.
La set-list mélange quelques nouveaux morceaux, les « scies » incontournable « Petite Sirène » »L'encre de tes yeux », « Petite Marie », « La corrida « Sarbacane », « Je l'aime à mourir « , « La dame de Haute-Savoie ».
D’autres morceaux plus graves, le fabuleux « Cent ans de plus « et les paroles prémonitoires d’ »African Tour » « Est-ce que l'Europe est bien gardée ? Je n'en sais rien Est-ce que les douaniers sont armés ? On verra bien Si on me dit, c'est chacun chez soi Moi je veux bien, sauf que chez moi Sauf que chez moi y'a rien »
C’est la force de Cabrel, qui ne passe pas son temps à donner son avis sur tout ou rien comme beaucoup, mais dont les paroles prennent aux tripes et en racontent plus qu’un long discours.
Notre gascon est toujours impeccable, son show bien construit équilibré, un régal !
Petit regret le choix de la reprise de Dylan « Quinn l'esquimau » pas la meilleure !
Quinn l'esquimau (Bob Dylan cover)
Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai
À chaque amour que nous ferons
