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A un concert de Neil Young, on peut arriver une heure avant le début du show et se retrouver au quatrième rang dans la fosse, pas de pit, pas de distribution de bracelets après des heures d’attente….un concert normal quoi.
Qui démarre même avant 20 heures avec Los Lobos en première partie, un peu émoussé me semble-t-il, malgré quelques bons moments et bien sur La Bamba en final.
A un concert de Neil Young, on n’applaudit pas les éclairagistes qui grimpent une heure avant le début, mais pendant l’attente un petit jeu théâtral, avec les roadies en combinaison blanche, et un autre qui joue le savant fou et qui ne veut pas ôter les protections des amplis, et puis A Day In the Life résonne, et sur les paroles de Lennon, les protections se lèvent, malgré le savant fou, et Neil, tout en noir avec son chapeau arrive, et La Marseillaise passe dans les amplis, repris à tue-tête par le POPB ;
A un concert de Neil Young, le nombre de musiciens est restreint (quatre) mais on reconnaît distinctement le son et le jeu de chacun, pas de gentil garçon sage qui monte sur scène, pas de requêtes selon le bon vouloir du chanteur, pas de solo sur une jambe, pas de glissade (bâillements).
Le cheval fou a retrouvé son cavalier électrique, le groupe des débuts, les spadassins qui défouraillent et se lancent à fond dans l’arc électrique, plongeant dans le chaudron bouillant du rock’ n’ roll,
Frank Sampedro a un tee shirt à l’effigie d’Hendrix et ce n’est pas un hasard !
Démarrage à 100 à l’heure on fout tous les potos dans le rouge vif, Neil se tient tout près des autres musiciens avançant u micro pour scander les paroles ou déclencher ses pédales d’effets. Déluge de plomb, de solos, de larsen, le groupe est soudé, Ralph cogne sec, Sampedro se marre et défie le loner et Billy supporte le tout avec sa basse . Love And Only Love, Powerfinger, Psychedelic Pill, Walk Like A Giant puis au plancher Et puis, les roadies enfilent un ciré, l’un deux simule le vent en envoie sur la scène des sacs en plastique, un long orage électrique de larsen, ce n’est plus le Prairie Wind mais le Hurricane, sur l’écran géant le petit oiseau sur la guitare, symbole de Woodstcok puis le déluge de pluie, saturée, gorgé d’électricité et de larsen, Frank qui appuie sur la pédale d’effets de Neil.
Hole In The Sky, sert de passerelle entre le déluge électrique et l'ntermède acoustique, et c’est du lourd, avec Heart of Gold, et Blowin’in the Wind, comme un clin d’œil au Zim qui avait repris Old Man.
Seul morceau à l’orgue Singer Without A Song, peut-être le ventre mou du show, avec une nana qui se promène avec sa valise pour illustrer le propos.
On rebranche les guitares, pour une dernière partie de show d’enfer Cinnamon Girl, Fuckin Up, Mr Soul, la signature de Neil Young avec Hey Hey, My My (Into The Black) et en rappel un autre hymne celui qui sonne comme une invitation à faire péter les murs et les barrières Rockin' In The Free World.
Pas de baratin, pas de comment ça va, il fait dans le genre Dylan mais il se marre quand même un peu plus.
Un instant, j’ai fermé les yeux, 1976, la première venue de Neil et du Crazy Horse à Paris, dans les Abattoirs surchauffés. 37 ans ont passé, pourtant ils sont toujours là, aussi fougueux, aussi électrique, Hey, hey My My R’n’roll is Never Die


Ralph Molina (batterie)
Billy Talbot (basse)
Frank Sampedro (guitare)

1. Love And Only Love
2. Powderfinger
3. Psychedelic Pill
4. Walk Like A Giant
5. Hole In The Sky
6. Heart Of Gold
7. Blowin' In The Wind
8. Singer Without A Song
9. Ramada Inn
10. Cinnamon Girl
11. F*!#in' Up
12. Mr. Soul
13. Hey Hey, My My (Into The Black)
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14. Rockin' In The Free World
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Tag(s) : #MUSIQUE
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