LES GRANDS LIVE SUITE

En ces jours d’hiver fadasse, je me suis plongé dans ce qui donne le titre de mon blog, le bruit de l’Amérique, bruit divers varié, de NewYork à San Fransisco, de Chicago à New Orleans, de Houston à Seatlle.

Exhumant du fond de la discothèque des pépites oubliés mais qui ont marqué l’histoire de la musique de ce pays et par ricochet mon histoire.

Ce genre de brûlot, écouté des jours et des nuits puis laissé dans un coin, classé parmi une multitude d’autres, dont beaucoup fortement dispensables;

Alors après le méchant loup voici la balle en argent (qui tue le loup?)

Bob Seger est un monument, un fantastique chanteur (c’est pas JC qui me contredira) un mec qui sent une salle, un performer de la trempe de Bruce, aussi quand il attaque sons show à Detroit, LA ville du bruit, de la fureur des moteurs à explosion, on est certain d’entendre un grand show.

Alors certes, c’est moins hard  que le gang de John Kay, le son chaud/show du sax atténue les fulgurances de la guitare, mais c’est chaud quand même, d’autant que le Bob il y des classiques et il en connaît. Beautiful Loser que trop facilement on a associé au groupe (je vous recommande le cover de Point Blank) Bo Diddley, Ramblin’Gamblin’Man, Heavy music, Get oot of Denver, Let it Rock, le sax est somptueux, le groupe excellent, on peut comparer ce concert aux grands shows de Springsteen ce qui en démontre la qualité.

Le père Bob a repris la route en 2006/2007 et il a conservé son énergie, malgré ses cheveux poivre et sel.

Comme Steppenwolf qui hurle toujours, le Silver Bullet écume les USA;

Trop sauvage pour l’Europe ?