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Après John McLaughlin, un autre guitariste qui a joué avec Miles Davis passe par Conflans.

Un ampli basse a rendu l’âme pendant le soundcheck, aussi le concert débute avec un peu de retard.

John Scofield a un look de vieux professeur du début de siècle avec sa petite barbichette, son crâne dégarni et son air sérieux et appliqué. Ce soir il joue avec John Benitez (bass), Gary Versace (claviers), Steve Hass (drums) et Dern Bowman (chant), ce dernier grand buveur de petites bouteilles d’eau (une quinzaine pendant le concert qu’en Américain écolo il écrase soigneusement).

Le groupe joue le dernier CD du guitariste, revisitant les chansons de Ray Charles, prétexte à de longues improvisations.

Versions différentes bien sur de celles du CD, la scène permettant d’explorer des chemins de traverse sur les classiques que sont What’d I Say, I don’t need no doctor, Hit the road Jack, Let’s go get stoned, Night time is the right time. Scofield joue souvent sans médiator et son jeu de guitare intègre parfaitement toutes ses expériences musicales avec ce son un peu heavy pour un jazzman qu’il a exploré par exemple avec Phil & Friends en 2005.

Le chanteur buveur d’eau est excellent, avec un look très années trente tant dans sa gestuelle que son allure, l’orgue s’intègre parfaitement et dialogue avec le soliste. Il ne cherche pas à imiter ou rivaliser avec The Genius mais parvient à le faire revivre sans le plagier, challenge difficile

C’est une musique qui a intégré/digéré les expériences folles de Miles et l’approche plus classique de Ray Charles pour en donner une lecture originale, dense.

Alors certes cette musique est assez éloigné de celles que j’aime (quoique un super blues au milieu du concert fait le pont entre les deux musiques), mais ce fut un excellent moment.

Petit regret: Pas de Georgia ni d'Unchain My Heart

Tag(s) : #MUSIQUE
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