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HOT TUNA And Furthmore

En 1998 les membres survivants du Grateful Dead, décident, trois ans après le décès de Jerry Garcia d’organiser une tournée le Furthur Festival Tour pour continuer de jouer la musique du Dead. Mickey Hart, Bruce Hornsby, Bob Weir avec Ratdog et Phil Lesh avec The Other Ones se produisent ensemble ou séparement et invitent leurs vieux potes de Hot Tuna à se joindre à eux.

Pour la petite histoire Furthur est un hommage à Ken Kesey le pape de l’acid-test et le nom sera repris plus tard par Weir et Lesh quand ils joueront ensemble avant de se fâcher. Les échos de cette vaste tournée américaine sont mitigés, avec de bons moments mais aussi de longs passages instrumentaux un peu vides et ennuyeux. Par contre on retrouve Hot Tuna dans une formule (un peu) plus électrique. Certes c’est le même line-up que sur l’album Live in Japan mais Jorma a emmené ses amplis en tournée !

Certes il joue toujours en acoustique mais la photo verso de la pochette montre un groupe électrique. En parlant de la pochette le graphiste aime certainement Stars War vu que le thon au recto louche curieusement du côté des bizarreries de Lucas.

Cet enregistrement compile plusieurs dates de la tournée et non un seul concert. Le démarrage est somptueux avec un enchaînement de rêve « I See the Light/Sunny Day Strut » / « Been So Long » / « True Religion” et “Third Week in Chelsea” mélange de classiques de Hot Tuna et de Jefferson Airplane. Le son est plus ample, ce n’est plus dans un club mais en plein air, et il faut amplifier, occuper l’espace sonore. Peter Sears s’y emploie à merveille, la puissante basse de Jack ronronne et Michael Falzarano est efficace aux divers instruments.

Il faut insister aussi sur le timbre de voix de Jorma. Très particulier et très efficace dans son positionnement .Au final, cette tournée présente encore une facette différente du groupe dans l’interprétation des morceaux, moins acoustique et bluesy que les shows au Swewater, plus roots que la tournée japonaise. Il faut écouter la plainte lancinante de Jorma dans « Gypsy Fire » accompagné en souplesse par Jack et la batterie. Et puis la madeleine de Proust, le dernier morceau « Funky 7 » la perle d’America’s Choice, longue suite de plus de onze minutes avec Peter Sears qui nous fait une intervention à la Nicky Hopkins réminiscence des grandes heures de Quicksilver Messenger Service, et puis la basse de Jack, mais quel phénomène ! La guitare de Jorma se fait aérienne, ses solos fluides mais acérés, on regrette que le Hot Tuna électrique soit devenu une espèce rare et protégée !

Cet album est le dernier live sorti officiellement par le groupe mais comme beaucoup d’autres un site officiel http://www.hottunalive.com/ permet d’acheter des concerts de toutes les périodes. La preuve que le thon frétille toujours avec une vingtaine de dates en 2016, une tournée en février et une autre en juillet 2017…toujours aux USA.

 

 

I See the Light/Sunny Day Strut

Been So Long

True Religion

Third Week in Chelsea

I Am the Light of This World

Watch the North Wind Rise

Water Song

Gypsy Fire

Just My Way

Hypnotation Blues

Big Railroad Blues

Funky 7

Tag(s) : #album
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