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ALLIGATOR STEW- Welcome to Monticello...LIVE ! ! !

Attention les rockers !

L’enfant prodige est de retour dans sa ville !

Sur, il va y avoir du sang sur les murs !

On ne rigole plus !

Gary Jeffries, l’homme qui a des plumes d’oiseau sur son chapeau de cow-boy était parti vers l’Ouest pour y chercher fortune. La Californie, Los Angeles… Il a rencontré quelques types dans son genre, des mecs avec des chapeaux de cow-boys (sans oiseau), du genre pistolero qui figuraient sur les affiches dans le bureau du shériff à l’époque de la ruée vers l’or. C’est un trente juin, au cœur de l’été, une chaude journée dans ce bled paumé de Monticello, un nom qui ressemble à un alcool italien.

Onze brûlots qui suintent le southern-rock, les blaireaux de 38 Special, de Lynyrd Skynyrd ou encore de Point Blank sont prévenus. Il existe un groupe qui, du fin fond de l’Indiana, balance la purée. Avec tous les hits du premier (et unique) album studio. « Louisiana Man », « Doesn't Really Matter”, et “Blood Money” absolument somptueux.

Et deux reprises de Creedence Clearwater Revival « Green River / Susie Q » pour insister sur le caractère rural du gang avec Chris Turbis qui nous fait un numéro époustouflant aux claviers.

Rien à dire, c’est du lourd, Gary Jeffries est vraiment un énorme chanteur, John Andrews balance des riffs à la chaîne ou bien griffe sa steel guitare, Doug Richardson et TC Markle ne font pas la dentelle, ce ne sont pas des poètes, mais juste la section rythmique d’un groupe de rock !

Un record est tombé cette nuit-là à Monticello : celui du nombre de fûts de bière avalés. Sueur, poussière, boogie et rock, il n’a pas vraiment loupé son retour le Gary !

On peut se poser légitimement une question. Pourquoi l’intégralité du show n’est pas sortie en CD ?

D’autant que pour compléter l’album, figurent quatre titres enregistrés en studio dont « The Heist » une superbe ballade mid-tempo avec la superbe slide de John Andrews.

Car ce magnifique album est aussi le chant du cygne (bouffé par l’alligator qui fume un pétard sur la pochette ?) de ce groupe merveilleux, qui lègue donc à la postérité un album studio (A First Tate Of) et un live couplé à une sorte d’EP.

Et, si par hasard quelqu’un sait ce que sont devenus les musiciens… En effet mis à part Gary Jeffries qui continue de bourlinguer dans son Indiana et qui prépare un second album solo, le reste du groupe a disparu des écrans radars.

En tout cas, malgré sa carrière éphémère, Alligator Stew a planté ses crocs bien profond dans le southern-rock en laissant une marque indélébile.

 

Gary Jeffries (guitar, harmonica, vocals)
John Andrews (guitar, steel guitar, mandolin)
Doug Richardson (bass, background vocals)
TC Markle (drums, percussion)
Chris Turbis (keyboards, background vocals)

 

Louisiana Man
Shiner
I Know You Too Well
Rose Thorn Bed
Missin' My Friends
Doesn't Really Matter
Blood Money
Green River / Susie Q
Turn The Page
Two Wheels
You Gotta Give
Four Winds
The Heist
Missin' My Friends
Far Beneath The Rubble

 

 

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