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Une année s’est écoulée depuis la sortie du premier album éponyme, cette déflagration en surcharge électrique, le groupe tourne beaucoup ouvrant souvent pour le Marshall Tucker Band.
Tout juste ont-ils le temps de s’arrêter pour entrer au studio et enregistrer les morceaux composés sur la route, idées jetées sur des bouts de papier dans la pure tradition du rock.
La première écoute surprend, beaucoup de guitares acoustiques, tiens on pensait que le groupe n’en connaissait pas l’existence !
Mais si le premier morceau "Part Time Lover" donne une impression presque country-blues (j’ai dit presque !), le titre swingue quand même.
"Back In the Alley" qui deviendra un des morceaux phares en live, recadre le débat, les guitares sont branchées et les potards plutôt dans le rouge, mais ce qui capte l’attention c’est le chant superbe de John O’Daniel. Quelle voix, profonde, puissante gorgé de ce feeling qui pousse dans le désert texan.
"Rock And Roll Hideaway" avec encore des guitares acoustiques, est réussi, mais la petite merveille est cette ballade, "Stars And Scars" où notre ami John se fait crooner, et explore un autre aspect de son talent vocal, toujours soutenu par les deux virtuoses de la gratte Messieurs Rusty Burns et Kim Davis, le final à la guitare est un véritable régal. On a souvent comparé ce morceau à "Free Bird" de Lynyrd Skynyrd, par sa longueur, (plus de neuf minutes) et ce fameux mur du son. Personnellement je trouve le morceau de Point Blank plus original avec ce mélange de guitares acoustiques et de chorus électriques qui s’entremêlent habilement, et quand il se termine, on a juste envie de le rejouer de nouveau.
Autre grand moment, avec "Beautiful Loser" de Bob Seger, le genre de truc pas évident à reprendre quand on connaît la version d’origine et les qualités de l’homme du Michigan. Là encore le gars John ( et non pas Jack comme sa boisson préférée) est remarquable et le boulot des duettistes aux guitares est fantastique.
"Uncle Ned" semble sorti des sessions du premier album, c’est efficace, percutant, du Point Blank estampillé, millésime 1977, carré avec des riffs bien saignants et une superbe mélodie, sur la fin O’Daniel se la joue à la Robert Plant. On continue sur un train d’enfer avec "Tattooed Lady", que de l’électrique, du riff qui tue, un petit air de ZZ Top, avec qui Point Blank partage le même manager.
"Nasty Notions" continue dans la même veine, mais ils ne sont jamais fatigués ?
"Waiting For A Change" termine le CD presque en douceur, un tapis de guitares acoustiques sur lequel se pose la guitare électrique et de nouveau notre chanteur qui se fait tout miel. Superbe, encore superbe, Point Blank est vraiment très fort dans les mid-tempo.

Cet album est mieux écrit, plus diversifié que le premier, même si les guitares se taillent toujours la part du lion et poussent les cordes vocales du chanteur dans plusieurs registres.
La rythmique fait le job et les deux killers aux guitares se font plaisir.
Bon les petits gars, vous le sortez ce bourbon, et les bières elles sont fraîches j’espère ?
Avec ce soleil et cette poussière, on a la gorge sèche, nom d’un coyote !
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