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Quasiment un an plus tard, retour dans un Olympia plein à craquer pour Beth Hart, avec un public conquis.

C’est notre quatrième concert de la chanteuse après ceux du New Morning (06 Mars 2001), de La Cigale (12/06/2012) et donc l’Olympia le 28 Mars 2013.

Déjà, nous sommes très bien placés (3ème rang au milieu) donc on profite du show, mais le son est mauvais, alors que les spectateurs du milieu de la salle, ont un son excellent. La batterie est très forte, et on entend mal le piano électrique.

Par contre, oui nous sommes aux premières loges pour le show !

On subit déjà Marushchka, en première partie, qui vu son look devra retourner son Sunset Boulevard à LA ;

Beth Hart, débute en douceur, seulement accompagnée par la guitare acoustique de John Nichols  avec un morceau d’Aretha Franklin (Ain't No Way) et Lifts You Up et c’est dans son registre que son immense talent éclate. Quand elle chante de la soul ou du blues !

J’avais émis quelques réserves sur les albums Bang, Bang Boum, Boum et Don’t Explain dont la production tirait parfois vers la variété pop internationale. La question semblant se poser pour son management entre une carrière à la Céline Dion (AU SECOURS) et une à la Etta JAMES (ouf).

Le concert d’hier est plutôt rassurant, par instants le fantôme de Janis plane dans la salle, quand la chanteuse harangue le public, ou lui fait répéter Motherfucker ..

Show très scénique également avec plongée dans la salle (suivie de près par son mari, on y reviendra).

Le groupe, hélas est un peu passepartout, et on peut regretter Josh Gooch, jeune guitariste à la Derek Trucks qui nous avait émerveillé au New Morning. A l’époque les musiciens disposaient de plus d’espace sonore.

Mais la voix de Beth fait presque tout oublier, par instants elle chante à quarante centimètres du micro et on l’entend parfaitement.

Set list un peu bouleversée, pas de « California », pourtant une superbe chanson, mais une over superbe de Tina Turner en rappel («  Nutbush City Limits »), toujours les cover de Melody Gardot « If I Tell You I Love You » et le superbe “Chocolate Jesus » de Tom Waits.

L’important est que la chanteuse reste dans ce genre de répertoire, même « Bang Bang Boom Boom » qui fait très variété, est arrangé d’une autre façon que sur le CD.

Un mot sur Scott Guetzkow, époux/manager/garde du corps/régisseur/mentor/surveillant général, toujours présent, qui devient gonflant. On dirait que Beth Hart est son sa totale emprise, à chanque concert, elle se sent obligé d’expliquer quel mari formidable il est, lui se pointe sur scène pour divers motifs futiles, en montrant bien qu’il est partout et indispensable.

A ce niveau c’est du harcèlement !

Bon concert, nous ne sommes jamais déçu avec elle, et si maintenant nous avons une échelle de comparaison, il n’empêche que c’est toujours un grand moment même si le show est relativement court (1h45 rappels compris)

 

Ain't No Way (Aretha Franklin cover)

Lifts You Up

Thru the Window of My Mind

Trouble

Can't Let Go (Randy Weeks cover)

Delicious Surprise  

If I Tell You I Love You (Melody Gardot cover)

Spirit of God

With You Everyday

Chocolate Jesus (Tom Waits cover)

Miss Lady (Buddy Miles cover)

Caught out in the Rain

Rhymes (Al Green cover)

Blame the Moon

LA Song

Leave the Light On

Encore:

Nutbush City Limits (Ike & Tina Turner cover)

Bang Bang Boom Boom

Baddest Blues

 

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