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La lecture de l’autobiographie de Neil Young qui vient de sortir en livre de poche relève vite du parcours de combattant pour qui souhaite connaître les détails de sa déjà très longue carrière musicale.
Certes la musique est abordée mais le Loner tartine des pages et des pages sur ses hobbies coûteux: sa collection de train, son garage rempli de voiture anciennes, ou son système audio haut de gamme révolutionnaire qu’il cherche à commercialiser.
Entre ces pages, on a également de longues envolées sur « les chers disparus » guitariste, producteur, chauffeur qui dans son souvenir sont tous formidables, mais Neil s’aperçoit que, souvent, il a été ou injuste ou égoïste avec eux. Comme avec sa femme, qui hospitalisée pour un grave souci de santé, le voit débarquer au petit matin pété comme un cochon à la tequila. Du coup il passe du temps à regretter/expier ses erreurs passées dans une autoflagellation ennuyeuse.
Ce bouquin, qui aborde très peu et de façon décousu sa carrière musicale, dresse, sans le vouloir, un portrait sévère de l’homme, qui apparait comme un vrai blaireau, égoïste, ne se laissant guider que par ses envies, utilisant et manipulant ses amis, pas vraiment le genre de gars avec qui on a envie de devenir pote. Cela n'enlève rien bien sur à son immense talent, mais écorne sérieusement le personnage.

Pour ceux qui souhaitent lire une story documentée de CROSBY, STILLS, NASH & YOUNG, il est préférable d’acheter le passionnant bouquin de Christophe Delbrouck. (éditions du Castor Astral)

 

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